L’extension de l’école Louise Michel se place en continuité du système bâti existant et vient à la fois définir un nouveau front bâti au contact de l’allée de la Commune et structurer le parvis menant à l’accès à l’école. De plain-pied, il ne vient pas dégrader les conditions d’accessibilité et de sécurité des enfants et limite également les coûts de construction et de maintenance.
Dans son vocabulaire architectural, le nouveau bâtiment s’intègre à l’architecture qualitative et identitaire de l’existant en replaçant ses principales composantes dans un élan contemporain :
• La toiture en béton blanc nervuré. Elle se perce en son centre et apporte ainsi une lumière zénithale naturelle et maîtrisée au sein des espaces intérieurs.
• Les façades en assemblage de briques, dont la modénature réinterprète le motif trapézoïdal des toitures. En fonction de la nature des espaces, de leur orientation dans leur contexte et de leur besoin en lumière naturelle, les briques s’assemblent pour former des parties pleines, des pare-vues et des brise-soleils, de différentes graduations.
• Le moucharabieh des façades rend hommage à celui mis en place sur le site par Jean Prouvé à l’époque.