Lors du premier repérage d’Elias Guenoun à Livinhac-le-Haut, Roland Joffre, maire de la commune, mentionne la destruction prochaine de deux maisons en centre-bourg. Jaillit alors l’idée pour l’artiste, défenseur absolu du réemploi dans une société à la consommation démesurée, de récupérer l’ensemble des bois de ces deux constructions, qui datent du 18ème siècle, pour bâtir l’oeuvre d’art-refuge. L’oeuvre d’art-refuge est bâtie à partir des poutres anciennes dépointées avec patience et labeur puis rabotées. La couverture est constituée du bois d’anciens panneaux de portes brossés et poncés avec soin, retrouvant ainsi la noblesse du bois tout en gardant les traces de sa vie ancienne. Le toit est recouvert de zinc récupéré à Viviez.
L’ensemble des assemblages sont réalisés de façon traditionnels, sans aucune pièce métalliques.